LES TRAVAILLEURS DU SEXE DISENT «NON À LA CRIMINALISATION'”

Posté le | 31 Mars 2009 |

Aujourd’hui, nous travailleurs du sexe et nos alliés avons tenu avec succès un SPEAK OUT devant la Fontaine Eros, à Piccadilly Circus contre la criminalisation et pour les droits du travail de tous ceux qui travaillent dans l’industrie du sexe. À 14H30, nous avons pris d’assaut l’une des rues, ce qui a porté le trafic au statu quo au beau milieu de Piccadilly Circus et avons dévoilé une bannière sur laquelle on pouvait lire «LES TRAVAILLEURS DU SEXE ARRETENT LE TRAFIC». Les travailleurs du sexe ont mené aujourd’hui cette action directe pour mettre en évidence notre opposition au projet de loi The Policing and Crime Bill. Les intervenants à ce SPEAK OUT incluaient des représentants de X:Talk project, l’English Collective of Prostitutes, Sex Worker Open University, des universitaires et des activistes pour les droits des travailleurs du sexe à travers l’Europe.

La question de la traite des êtres humains dans l’industrie du sexe a été utilisée par le gouvernement et ceux qui souhaitent l’abolition de l’industrie du sexe pour justifier la poursuite de la criminalisation de l’industrie du sexe. L’actuelle criminalisation existante du travail du sexe exclut dans les faits les travailleurs de l’industrie du sexe de la protection intégrale de la loi. Une criminalisation accrue ne fera qu’aggraver cette exclusion. Les travailleurs victimes de la traite, quel que soit le secteur où ils travaillent, sont confrontés à de graves violations de leurs droits. Les femmes dans l’industrie du sexe ne devraient pas être définies par le secteur dans lequel elles travaillent. Pour plus d’informations sur le trafic et le projet de loi, Policing and Crime Bill.

“Le projet de loi Policing and Crime Bill nous rendra notre travail moins, et non plus sécurisé, que nous soyons strip-teaseuses, escortes, working girls, maids ou modèles. Il est essentiel que les travailleurs du sexe se prononcent sur le climat actuel dans l’industrie du sexe, de peur, de rafles, de déportations et d’arrestations “a dit Ava Caradonna de x: talk.

Ava Caradonna poursuit, «Nous voulons aussi souligner l’hypocrisie de la ministre de l’Intérieur, Jacqui Smith. Des achats de produits de notre industrie peuvent se retrouver dans ses demandes de remboursement de frais, alors que dans le même temps, elle a pris la tête de l’attaque du gouvernement sur l’industrie du sexe. ”

Le projet de loi Policing and Crime Bill, a passé l’étape du comité après deux lectures à la Chambre des communes. S’il est adopté, ce projet de loi va criminaliser davantage les personnes dans l’industrie du sexe au Royaume-Uni, qu’ils travaillent par choix, circonstances ou coercition. Il criminalise les clients, augmente les sanctions pour racolage et impose des mesures de réadaptation forcée. Il est basée sur un manque de preuves sur l’industrie du sexe et a été élaboré sans prendre en compte les vues des travailleurs du sexe et de leurs organisations.

Cet événement a été à l’appel de x: talk, en partenariat avec Sex Worker Open University
:: Des photos de l’action sont disponibles sur flickr.
email: xtalk.classes@gmail.com

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